Le fichier de prospection, c’est la base de données prospects qui sert de fondation à toute stratégie de prospection B2B.
S’il est bien construit, vos commerciaux gagnent du temps, trouvent les bons contacts, et obtiennent plus de rendez-vous.
S’il est mal fait, ils perdent du temps, contactent les mauvaises personnes, et les campagnes ne donnent rien.
Trop souvent, les entreprises utilisent des fichiers achetés, pas à jour ou mal ciblés.
Pourtant, il existe aujourd’hui des outils simples pour créer un bon fichier, fiable et prêt à l’action.
Dans ce guide, on vous montre comment construire un vrai fichier de prospection B2B. Et surtout, avec quels outils le faire efficacement.
1. Qu’est-ce qu’un fichier de prospection ?
Une définition simple
Un fichier de prospection est une liste organisée de contacts professionnels.
Il contient des informations sur les entreprises que vous voulez cibler, ainsi que sur les personnes à contacter.
C’est la base de tout travail de prospection commerciale : que vous envoyiez des emails, passiez des appels ou utilisiez LinkedIn, c’est ce fichier qui vous sert de point de départ.
Ce que contient un bon fichier
Un bon fichier de prospection doit contenir des données à la fois fiables et exploitables. On y trouve généralement trois types d’informations :
- Des données sur l’entreprise : secteur d’activité, taille d’entreprise (en CA et effectifs), localisation, statut juridique, etc.
- Des données sur le contact, issues de l’organigramme entreprise : prénom, nom, fonction, email professionnel, numéro de téléphone, lien LinkedIn.
- Des signaux ou informations contextuelles (facultatif, mais très utile) : levée de fonds récente, campagne de recrutement, changement d’outil, nomination, etc.
Pourquoi ce fichier est si important
La qualité du fichier a un impact direct sur les résultats commerciaux.
- Si les données sont à jour, les messages arrivent à bon port.
- Si les contacts sont bien ciblés, vos messages résonnent mieux.
- Si le fichier est bien segmenté, vous gagnez du temps et augmentez vos taux de réponse.
Sans un bon fichier, même la meilleure campagne de prospection ne fonctionne pas.
2. Les erreurs fréquentes à éviter quand on construit un fichier de prospection
Construire un fichier de prospection peut sembler facile : on prend quelques noms, quelques entreprises… et on lance une campagne.
Mais en réalité, c’est souvent là que les premières erreurs commencent.
Et ce sont ces erreurs qui plombent les résultats dès le départ.
Voici les plus courantes et comment les éviter :
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Acheter une base générique
C’est l’erreur la plus fréquente. On achète un fichier “clé en main” avec des milliers de contacts. Le problème ?
Ces bases sont souvent peu qualifiées, pas à jour, et très larges.
- Vous contactez des personnes qui ne sont pas dans votre cible.
- Vous envoyez des emails à des adresses inactives ou erronées.
- Vous vous retrouvez à appeler des entreprises qui ne sont pas du tout concernées.
C’est exactement pour cette raison qu’un bon fichier est indispensable pour réussir vos campagnes de prospection téléphonique.
Vous devez construire votre propre base, avec des filtres précis, en fonction de vos objectifs commerciaux.
Ne pas vérifier les données
Même si vous avez construit votre fichier vous-même, il est essentiel de vérifier les informations.
Un email invalide ou un poste obsolète peut suffire à réduire vos chances de succès.
Il faut enrichir, valider et mettre à jour les données régulièrement.
Utiliser des filtres trop larges
Cibler “toutes les PME en France” n’a jamais été une stratégie efficace.
Plus votre ciblage est flou, plus votre message semblera générique et donc peu pertinent.
Un bon fichier est toujours pensé à partir d’un ICP clair (secteur, taille, fonction, signaux…).
Travailler sans ICP défini
L’ICP (Ideal Customer Profile) est votre boussole commerciale.
C’est lui qui vous indique à quoi ressemble un bon prospect pour votre offre.
Sans ICP, vous construisez un fichier “au hasard”. Vous risquez de passer à côté des vrais bons comptes.
Il faut analyser vos meilleurs clients actuels, en tirer des critères concrets, et les appliquer à la construction de votre fichier.
Oublier la mise à jour
Un fichier n’est jamais “bon pour toujours”.
- Des entreprises ferment.
- Des personnes changent de poste.
- Des emails deviennent invalides.
On estime qu’environ 30 % des données commerciales deviennent obsolètes chaque année.
Utilisez une plateforme qui met à jour automatiquement les données et garantit la conformité RGPD de votre base de données
Ne pas enrichir les contacts
Trouver une entreprise, c’est bien. Mais sans le bon contact, vous ne pourrez rien activer.
Il faut effectuer un enrichissement de données : ajouter l’email professionnel, le numéro direct, le poste exact. C’est indispensable pour lancer une séquence multicanale efficace
Ce qu’il faut faire : enrichir les fiches avec les bons outils (email vérifié, téléphone direct, profil LinkedIn, etc.)
Ensuite, inspirez-vous de nos exemples de mails de prospection pour maximiser vos chances d’obtenir une réponse.
3. Pourquoi un fichier de prospection est essentiel pour votre développement commercial
Un fichier de prospection de qualité ne se limite pas à lister des coordonnées.
C’est un véritable moteur de croissance pour votre équipe commerciale.
Booster l’efficacité des équipes
Un fichier précis permet de concentrer vos efforts sur les bons prospects et les bons interlocuteurs.
Moins de temps perdu à chercher des contacts, plus de temps passé à engager des conversations pertinentes.
Optimiser la prospection multicanale
Avec des données vérifiées (emails, téléphones, LinkedIn), vos campagnes de prospection commerciale automatisée deviennent plus performantes :
- meilleurs taux d’ouverture et de réponse,
- plus de rendez-vous pris,
- moins de rebonds et d’appels à vide.
Aligner marketing et sales
Le fichier de prospection sert aussi de base commune entre le marketing et les ventes.
Il facilite la définition de l’ICP et de la segmentation prospects.
Résultat : des campagnes plus ciblées et un pipeline mieux alimenté.
Maximiser le ROI
Un fichier fiable réduit le coût par lead (CPL) et augmente les chances de conversion.
Chaque contact ajouté au CRM, et plus largement à votre fichier clients ou fichier entreprises, devient une opportunité potentielle pour le développement de votre chiffre d’affaires
4. Comment créer un fichier de prospection B2B efficace
Un fichier de prospection n’est pas une simple liste de contacts. C’est la base de votre activité commerciale.
Bien construit, il vous permet de gagner du temps, d’éviter les erreurs et d’augmenter vos chances de trouver des clients.
Voici les 6 étapes clés pour créer un fichier de prospection B2B fiable et directement actionnable.
1. Définissez votre cible
Tout commence par votre ICP (Ideal Customer Profile).
- Quelles entreprises voulez-vous atteindre ? (secteur, taille, localisation).
- Quels signaux indiquent qu’elles sont en croissance ? (levée de fonds, recrutements, nouvelles implantations).
- Qui sont les personnes que vous devez convaincre ? (Directeur commercial, DAF, Responsable marketing…).
Si vous sautez cette étape, vous risquez de remplir votre fichier avec des contacts qui ne correspondent pas à votre marché
2. Identifiez les entreprises à prospecter
Une fois votre cible définie, vous devez constituer la liste des entreprises correspondantes.
- Méthode artisanale : vous recherchez manuellement dans Google Maps, LinkedIn Sales Navigator, ou des annuaires B2B.
- Avec Pharow: vous appliquez des filtres précis (secteur, taille, technologies utilisées, signaux de croissance) et vous obtenez instantanément une liste qualifiée.
Exemple : vous cherchez des PME tech (11 à 200 salariés), en Île-de-France, utilisant HubSpot et qui viennent de lever des fonds. Avec Pharow, vous appliquez ces filtres et votre liste apparaît en quelques secondes.

En quelques clics, vous obtenez une liste d'entreprises qualifiée, enrichie, prête à l’action.
Vous pouvez aussi construire vos fichiers en vous inspirant de vos meilleurs clients via le lookalike.
3. Choisissez les bons interlocuteurs
Dans chaque entreprise, il n’y a pas qu’un seul contact pertinent. Vous devez identifier :
- Le décideur principal (Directeur commercial, VP Sales).
- Les influenceurs (ex. Head of Ops).
- Les bloqueurs (DAF, CTO).
En méthode artisanale, vous devez rechercher ces profils un par un sur LinkedIn. Avec une plateforme, vous visualisez directement l’organigramme et sélectionnez les bons interlocuteurs
4. Enrichissez votre fichier
Un nom et un poste ne suffisent pas : vous avez besoin des moyens de contact.
- Emails nominatifs vérifiés.
- Numéros de téléphone (standards ou directs).
- Liens LinkedIn.
En artisanal, vous combinez plusieurs outils (Dropcontact, Hunter, Kaspr) et vous vérifiez la validité des emails avec Zerobounce ou Neverbounce. Avec une plateforme, l’enrichissement et la vérification sont intégrés par défaut.
5. Nettoyez et structurez vos données
Avant d’utiliser votre fichier, vous devez :
- Supprimer les doublons (même entreprise, même contact répété).
- Écarter les contacts hors cible.
- Uniformiser les champs (emails, numéros de téléphone, intitulés de poste).
- Ajouter une trace RGPD (source des données, date de collecte).
Au final, chaque ligne doit être claire et exploitable : Entreprise – Contact – Fonction – Email – Téléphone – Signal business.
6. Exportez et activez votre fichier
Une fois votre fichier prêt, il doit être rapidement utilisable par vos équipes commerciales.
- Avec Pharow, vous pouvez connecter directement votre CRM et y envoyer vos listes sans manipulation intermédiaire.
- Sinon, vous pouvez simplement exporter vos données en CSV/Excel et les importer manuellement dans votre outil.
5. Les meilleurs outils pour générer et enrichir vos fichiers de prospection
Tous les outils ne se valent pas. Certains sont très puissants mais complexes, d'autres simples mais limités. Le bon choix dépend de votre besoin : créer un fichier de zéro, enrichir un fichier existant, cibler en France ou à l’international…
Avant de choisir, posez-vous ces 3 questions :
- Avez-vous besoin d’une base complète ou juste de l’enrichissement ?
- Travaillez-vous plutôt sur le marché français ou international ?
- Souhaitez-vous automatiser tout le process ou garder le contrôle à chaque étape ?
Ce qu’on attend d’un bon outil pour créer un fichier de prospection
Créer un bon fichier, ce n’est pas juste empiler des contacts. Il faut des données utiles, fiables, et faciles à activer. Voici ce qu’un bon outil doit absolument offrir :

a. Des données fiables et à jour
C’est ce qui détermine la réussite de vos campagnes.
Un bon outil vous donne accès à des contacts vérifiés, avec une mise à jour régulière pour éviter les erreurs (emails invalides, postes obsolètes…).
b. Un ciblage précis
Vous devez pouvoir filtrer selon les bons critères : secteur, taille d’entreprise, localisation, fonction, technologies utilisées…
Plus le ciblage est fin, plus vos chances de succès sont élevées.
c. Des contacts activables
Avoir un nom ne suffit pas. Il faut l’email pro, un numéro direct, le bon poste, et si possible le profil LinkedIn.
Ces infos doivent être prêtes à l’emploi, pour lancer vos séquences immédiatement.
d. Une conformité RGPD intégrée
Le respect du RGPD n’est pas un bonus : c’est une obligation.
L’outil doit indiquer clairement d’où viennent les données et comment elles sont traitées.
e. Une bonne intégration dans votre stack
Vous devez pouvoir envoyer les leads dans votre CRM, votre outil d’emailing ou de séquence, sans tout faire à la main.
Un bon outil simplifie votre workflow, au lieu de le compliquer.
Tableau comparatif des outils
6. Critères de segmentation et qualification des prospects
Un fichier de prospection n’est vraiment efficace que si vos contacts sont bien segmentés et qualifiés.
Autrement dit : il faut savoir à qui parler en priorité et pourquoi.
a. Les critères “fixes” (données firmographiques)
Ces informations décrivent l’entreprise elle-même :
- Secteur d’activité (et son code NAF),
- Taille de l’entreprise : TPE, PME, ETI, grand compte,
- Chiffre d’affaires annuel,
- Localisation géographique,
- Effectifs.
Ces critères permettent de filtrer rapidement pour ne garder que les entreprises correspondant à votre ICP.
b. Les critères liés aux contacts (organigramme entreprise)
Au-delà de l’entreprise, il faut cibler les bonnes personnes :
- Décideurs (DG, VP Sales, DRH, etc.),
- Influenceurs (managers, responsables d’équipes),
- Utilisateurs finaux selon le produit/service.
Un bon fichier de prospection intègre un organigramme entreprise, pour identifier qui appeler, qui contacter par email et à quel niveau engager la discussion.
c. Les critères dynamiques (signaux business)
Certaines informations montrent qu’une entreprise est dans une phase d’achat ou de changement. Exemples :
- Annonce de recrutements,
- Levée de fonds,
- Ouverture de nouveaux bureaux,
- Changement d’outils ou refonte de site.
Ces signaux business sont précieux car ils augmentent vos chances de tomber au bon moment.
d. La qualification des prospects
Une fois vos critères définis, il faut qualifier vos prospects :
- Vérifier que l’entreprise correspond à votre ICP,
- Contrôler que le contact est bien la personne décisionnaire,
- Donner un score de priorité (fit + intention).
Ainsi, vous concentrez vos efforts sur les prospects les plus prometteurs, et vous gagnez en efficacité.
7. Bien préparer votre ciblage avant de créer un fichier
Avant même d’ouvrir un outil ou de lancer une recherche, il est essentiel de bien définir qui vous voulez toucher.
Un bon ciblage, c’est ce qui fait la différence entre un fichier efficace et un fichier inutile.
1. Comprendre votre offre
Commencez par vous poser les bonnes questions sur votre propre produit ou service.
C’est ce qui vous permettra de cibler des entreprises qui ont vraiment un intérêt à vous écouter.
- Quel problème mon offre résout-elle ?
- Est-ce que c’est un besoin urgent ou stratégique ?
- À quel moment du cycle de vie client mon offre est-elle utile ? (lancement, croissance, structuration…)
Exemple : si votre solution aide à structurer les équipes commerciales, elle sera particulièrement utile aux entreprises qui viennent de lever des fonds ou qui recrutent activement. À l’inverse, une entreprise stable depuis plusieurs années sans mouvement récent sera moins réceptive.
2. Analyser vos meilleurs clients actuels
Votre base client contient déjà des informations précieuses. L’idée est de repérer des points communs entre vos clients les plus rentables ou les plus satisfaits.
Regardez notamment :
- Leur taille (chiffre d’affaires, effectif…)
- Leur secteur d’activité
- Les outils qu’ils utilisent (CRM, CMS, ATS…)
- La fonction cible (Head of Sales, DAF, CTO…)
- Les événements récents qui ont précédé la prise de contact (recrutement, levée de fonds, changement d’outil…)
Ce travail permet de poser les bases d’un ICP clair et d’une segmentation prospects efficace, sur laquelle s’appuiera tout votre ciblage
3. Ne partez pas trop large
Beaucoup d’équipes pensent qu’un ciblage large donne plus d’opportunités. C’est souvent l’inverse.
Plus votre cible est précise, plus vos messages sont percutants, et plus votre taux de conversion augmente.
Vous évitez les messages génériques et touchez des prospects au bon moment, avec le bon message.
6. Segmenter votre fichier : la vraie clé pour une prospection efficace
Créer un bon fichier ne suffit pas. Encore faut-il le segmenter intelligemment pour savoir comment l’exploiter. C’est cette étape qui permet de passer d’un simple fichier à un vrai levier commercial.
Segmenter, ça veut dire : découper votre base en sous-groupes cohérents, pour adapter vos messages, vos séquences et vos priorités.

a. Les critères "fixes" (ou statiques)
Ce sont des informations générales sur l’entreprise ou le contact, qui ne bougent pas souvent. Elles servent de base de ciblage.
Parmi les critères les plus utilisés :
- Le secteur d’activité (ex : industrie, software, services…)
- La taille de l’entreprise (en nombre de salariés ou en chiffre d’affaires)
- La localisation (pays, région, ville…)
- La fonction du contact (ex : responsable marketing, DAF, CEO…)
Ces critères vous permettent de filtrer les entreprises qui correspondent à votre cible de départ.
Mais ils ne vous disent pas si c’est le bon moment pour les contacter.
b. Les signaux business (ou signaux d’intention)
Les signaux business sont des événements récents qui montrent qu’une entreprise est en mouvement.
Ils indiquent souvent un besoin, un changement ou un projet en cours.
Les signaux vous permettent de prioriser les comptes les plus “chauds” : ceux qui ont un contexte favorable à l’échange.
Voici quelques exemples concrets :
- L’entreprise recrute dans un département clé (ex : commercial, tech)
- Elle vient de lever des fonds ou d’être rachetée
- Elle a changé d’outil (ex : nouveau CRM ou ATS)
- Elle a ouvert une nouvelle agence ou changé de siège
- Un nouveau décideur est arrivé (ex : nomination d’un CMO ou CTO)
c. Pourquoi il faut croiser les deux
Le vrai pouvoir de la segmentation, c’est de combiner les deux types de données :
- Les critères statiques vous permettent d’identifier les entreprises qui correspondent à votre marché.
- Les signaux business vous permettent de savoir quand il faut les contacter.
Exemple : ne ciblez pas “toutes les PME du SaaS”. Ciblez celles qui sont en pleine croissance, qui recrutent un Sales Ops et qui utilisent HubSpot.
Ce type de ciblage est beaucoup plus précis, donc beaucoup plus efficace.
Vos messages sont plus pertinents, vos taux de réponse plus élevés, et votre équipe commerciale gagne du temps.
Avec Pharow, ce type de segmentation se fait en quelques clics grâce au croisement de données légales, signaux business et contacts enrichis.
7. Comment maintenir et enrichir votre fichier dans le temps
Un fichier de prospection n’est jamais figé.
Les données évoluent vite : un contact change de poste, une entreprise recrute, un email devient invalide.
Sans mise à jour régulière, votre fichier perd rapidement sa valeur et nuit à vos campagnes.
Pourquoi c’est essentiel
- Fiabilité : un fichier obsolète entraîne des appels dans le vide et des emails qui rebondissent.
- Conformité RGPD : il faut toujours pouvoir justifier l’origine, la date et la validité des données.
- Performance : plus vos informations sont fraîches, plus vos campagnes multicanales (email, téléphone, LinkedIn) sont efficaces.
Voici quelques bonnes pratiques pour maintenir et enrichir votre fichier
- Planifier des mises à jour régulières (chaque mois ou trimestre).
- Vérifier les emails avec un outil de validation pour limiter les rebonds.
- Contrôler les numéros de téléphone pour ne pas perdre de temps avec des contacts invalides.
- Enrichir les données en continu : ajouter de nouveaux contacts, suivre les évolutions d’organigramme, intégrer des signaux business (recrutement, levée de fonds, ouverture de bureau).
- Supprimer les doublons afin de ne pas solliciter plusieurs fois la même personne.
8. Intégration de votre fichier de prospection avec votre CRM et vos outils d’automatisation
Un fichier de prospection ne doit pas rester un simple tableur.
Pour être utile, il doit être intégré dans vos outils du quotidien : votre CRM et vos solutions de prospection automatisée.
Pourquoi intégrer votre fichier dans un CRM ?
Un CRM (HubSpot, Pipedrive, Sellsy, etc.) vous permet de :
- Centraliser vos données : toutes les informations prospects sont regroupées au même endroit.
- Éviter les pertes : fini les fichiers dispersés entre Excel, Google Sheets et emails.
- Suivre vos indicateurs clés (KPI) : nombre d’appels passés, taux de joignabilité, rendez-vous obtenus, taux de conversion.
- Aligner marketing et ventes : toute l’équipe travaille sur la même base de données prospects.
Connecter vos outils de prospection automatisée
Une fois vos données dans le CRM, vous pouvez les relier à vos outils d’outbound automation (Lemlist, La Growth Machine, etc.) pour lancer votre prospection commerciale automatisée et gagner du temps.
Cela permet de :
- lancer des séquences multicanales (emails, appels, LinkedIn),
- créer automatiquement des tâches de relance pour les commerciaux,
- utiliser la segmentation prospects (taille d’entreprise, secteur, signaux business) pour envoyer le bon message à la bonne cible.
9. Exploiter son fichier de prospection
Une fois votre fichier bien construit et segmenté, l’enjeu, c’est de passer à l’action. Un fichier de qualité ne sert à rien s’il reste dans un tableur. Il doit être exploité de manière structurée et multicanale.
Besoin d’inspiration pour activer vos fichiers ? Découvrez nos 5 techniques de prospection B2B qui fonctionnent en 2025.
Activer le fichier sur les bons canaux
Un bon fichier de prospection peut être utilisé sur tous les canaux de l’outbound B2B. L’important, c’est de choisir les bons leviers en fonction de vos cibles, et de les articuler intelligemment.
Voici les canaux les plus couramment utilisés :
- Cold email : pour initier un contact à grande échelle, avec un message personnalisé.
- Cold calling (ou warm calling) : pour établir une conversation directe avec les bons interlocuteurs.
- LinkedIn : idéal pour les approches plus douces ou pour travailler la crédibilité.
- Enrichissement CRM : pour mettre à jour vos bases internes avec des données fraîches.
- ABM (Account-Based Marketing) : pour cibler de manière ultra précise un groupe restreint de comptes stratégiques.
Exemple : une séquence efficace peut combiner un premier email, un appel deux jours après, puis une relance LinkedIn.
Si vous cherchez des méthodes concrètes, on vous partage ici 5 techniques de prospection B2B qui fonctionnent vraiment en 2025.
Quelques bonnes pratiques à garder en tête
Pour que votre fichier vous serve vraiment, voici quelques principes simples à appliquer :
- Enrichissez vos données en amont : un fichier propre, avec les bons contacts et les bonnes infos, vous fera gagner un temps précieux.
- Connectez-le à vos outils : alimentez automatiquement vos séquenceurs d’emails, votre CRM ou vos tableaux de bord. Cela évite les erreurs manuelles et fluidifie votre process.
- Analysez vos résultats : regardez quels messages fonctionnent, quels signaux déclenchent des réponses, et ajustez vos séquences au fil de l’eau.
- Ne traitez pas tous les comptes pareil : priorisez les plus chauds, adaptez votre ton en fonction des profils, et variez les canaux si nécessaire.
Un bon fichier ne se contente pas de vous dire qui contacter. Il vous aide à savoir quand, comment et sur quel canal activer chaque prospect.