Imaginez votre boîte mail : 10 messages de prospection en une semaine.
Huit se ressemblent tous. Deux sortent du lot.
Devinez lesquels obtiennent une réponse ?
Le problème des mails “copiés-collés”, c’est qu’ils ignorent le contexte réel du prospect.
Résultat : ils sonnent creux, et finissent à la corbeille.
La différence ne vient pas d’une formule magique. Elle vient de la segmentation :
- savoir qui contacter,
- pourquoi maintenant,
- et sur quel signal s’appuyer.
Une fois cette base claire, chaque mot devient pertinent : un recrutement, une levée de fonds, une expansion…
Bref : l’intent data.
Dans cet article, vous trouverez 10 exemples concrets de mails de prospection B2B, avec :
- le mail complet,
- les filtres utilisés,
- le lien entre segmentation et copywriting.
I. Pourquoi personnaliser vos emails de prospection ?
Un email de prospection n’est pas une publicité envoyée à la chaîne.
Si le prospect a l’impression que vous lui écrivez un message générique, il ne prendra pas le temps de répondre.
La personnalisation est donc la clé pour se démarquer et donner envie d’ouvrir la conversation.
La personnalisation ne veut pas dire réécrire tout le mail à la main.
Il s’agit plutôt de montrer, dès les premières lignes, que vous avez fait l’effort de comprendre la situation de votre interlocuteur.
Cette personnalisation repose sur la qualité du fichier de départ. Si vos données sont incomplètes ou obsolètes, vos messages perdront en efficacité.
Comment personnaliser efficacement ?

- Au niveau de l’entreprise : référencez un événement précis (levée de fonds, ouverture de bureau, recrutement massif, changement d’outil).
- Au niveau du poste : un directeur commercial n’a pas les mêmes priorités qu’un directeur financier. L’un veut gagner en productivité, l’autre veut contrôler les coûts.
- Au niveau du secteur : adaptez vos exemples et cas clients. Une agence marketing ne réagit pas aux mêmes arguments qu’une scale-up SaaS.
- Au niveau du timing : votre mail sera plus pertinent si vous l’envoyez quand l’entreprise vit un changement (nouveau marché, nouvelle équipe, forte croissance).
Exemple simple
- Email générique : “Nous aidons les PME à améliorer leur prospection.”
- Email personnalisé : “J’ai vu que vous recrutez 3 SDR à Lyon. Nous aidons déjà plusieurs scale-ups à réduire le temps de qualification des leads dans cette phase.”
La différence est énorme : dans le premier cas, le mail peut être envoyé à n’importe qui. Dans le second, le prospect comprend immédiatement que vous parlez de lui.
II. Comment structurer un email de prospection efficace ?
Un email de prospection est une structure claire, qui capte l’attention, suscite l’intérêt et pousse le prospect à répondre.
Une méthode simple pour y parvenir est la logique AIDA : Attention, Intérêt, Désir, Action.
La recherche (avant d’écrire)
Tout commence avant même d’écrire.
Identifiez une information clé : un recrutement, une levée de fonds, une ouverture de bureau ou un changement d’outil.
C’est ce qui va nourrir votre accroche et prouver que vous avez ciblé le bon prospect.
L’objet
C’est votre première arme pour capter l’Attention.
- Court et précis (3 à 4 mots).
- Lié à un signal concret ou à l’actualité du prospect.
- Bannir les formules génériques ou marketing.
Exemples : “Recrutement SDR Paris”, “Votre levée récente”.
Les deux premières lignes
Elles doivent créer l’Intérêt.
- Mentionnez une actualité, un signal business, ou un point commun.
- Évitez les phrases vagues comme “Je me permets de vous contacter…”
Exemple : “J’ai vu que vous ouvrez un bureau à Lyon et recrutez une équipe commerciale sur place.”
La proposition de valeur
C’est ici que vous éveillez le Désir.
- Formulez le bénéfice concret pour votre prospect : gain de temps, réduction de coûts, augmentation des rendez-vous.
- Une phrase suffit, claire et simple.
- Toujours relier ce bénéfice au problème identifié dans l’accroche.
La preuve sociale
Un bénéfice sans preuve reste une promesse.
- Citez une entreprise similaire qui a obtenu un résultat concret.
- Montrez que vous connaissez le secteur du prospect.
L’appel à l’action
C’est l’étape finale : pousser à l’Action.
- Posez une question simple et engageante.
- Préférez : “Disponible 15 min cette semaine ?” plutôt que “Qu’en pensez-vous ?”.
- Objectif : obtenir une réponse, pas vendre immédiatement.
Le post-scriptum (P.S.)
Souvent l’une des parties les plus lues d’un email.
- Rappelez un point fort (ex. un chiffre clé).
- Ou ajoutez une note personnelle liée à l’entreprise.
III. 10 objets d’emails qui maximisent le taux d’ouverture
En prospection B2B, l’objet de l’email décide de tout : si votre prospect ne clique pas dessus, votre message ne sera jamais lu.
Un bon objet doit donc être très court (3 à 4 mots), clair, et directement lié au contexte du prospect.
Voici 10 exemples concrets et comment les utiliser.
“Recrutement SDR Paris”
Exploite un signal clair : un poste ouvert. Le prospect comprend que vous avez fait vos recherches.
“Votre levée récente”
Idéal pour relancer une entreprise qui vient d’annoncer un financement. Montre que vous suivez leur actualité.
“Equipe Sales Ops”
Simple et direct : si la personne concernée n’est pas la bonne, elle peut facilement transférer à son collègue.
“HubSpot + [Entreprise]”
Fonctionne particulièrement bien si votre offre complète ou optimise un outil déjà utilisé.
“Temps qualification SDR”
Met en avant un problème opérationnel concret, ce qui attire l’attention des managers.
“Nouveau bureau Lyon”
Accroche idéale pour une entreprise en expansion géographique. Vous vous appuyez sur un fait public et récent.
“Objectifs pipe Q4”
Un objet calé sur le calendrier : tout directeur commercial pense à ses objectifs trimestriels.
“Cas client SaaS”
Crée de la curiosité : le prospect se demande ce qu’une entreprise comparable a fait et quels résultats elle a obtenus.
“Prospection outbound interne”
Soulève une question implicite : qui s’en occupe ? Cela incite à ouvrir l’email pour clarifier.
“3 idées rendez-vous”
Annonce un contenu concret, facile à lire et utile. Les chiffres dans les objets augmentent le taux d’ouverture.
IV. Exemples de mails de prospection basés sur l’intent data
Les signaux d’intent data donnent souvent les meilleurs angles : ils révèlent qu’une société est en train de bouger (recrutement, levée, migration CRM, etc.).
Voici quelques cas typiques.
1. Cold emailing à destination d'entreprises SaaS, avec l'intent data du recrutement massif de SDR
Filtres utilisés :
- Industrie = SaaS
- Signaux = >5 offres d’emploi SDR/AE
- Taille d'entreprises= 50–200 employés
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu vos offres de SDR passer sur WTTJ.
Dans l’annonce, vous mentionnez la création de listes de prospects pour de la prospection email + téléphone.
D'expérience, c'est souvent fastidieux de trouver les bons prospects, les enrichir avec le maximum d'emails et de téléphone et les envoyer dans le CRM.
On aide 1000+ d’équipes à structurer ça avec notre base de données, nos intégrations bidirectionnelles et un enrichissement email/téléphone inclus.
Pour vous faire une idée par vous-même, vous pouvez tester ici.
Lien segmentation → email :
Le message reprend directement ce que dit l’annonce. Le signal “recrutement SDR” donne l’angle, et ça évite tout discours générique.
2. Début de séquence de prospection pour une Fintech qui vient d'annoncer sa levée de fonds
Filtres utilisés :
- Industrie = Fintech
- Signaux = levée de fonds (série A/B)
- Taille = <200 employés
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu que [Nom entreprise] vient de lever des fonds.
Dans ce type de contexte, les équipes passent souvent vite en mode scale pour suivre les objectifs annoncés.
Le risque, c’est de multiplier les initiatives mais de perdre du temps sur le sourcing, à épuiser les équipes à chercher des prospects un peu partout.
Je peux vous montrer comment d'autres head of sales structurent leur prospection post-levée pour que les AE se concentrent sur les bons deals et ne perdent pas sur la data et les données à insérer dans leur CRM.
Si vous voulez qu'on en parle en visio, ce serait avec plaisir.
Vous pouvez aussi commencer par tester par vous-même ici.
Lien segmentation → email :
La levée est le déclencheur. Le texte s’appuie sur le contexte réel : le scale rapide qui fragilise le sourcing. Aussi, éviter l'erreur fréquente de féliciter pour la levée sans apporter de valeur concrète, les destinataires se moquent des félicitations.
3. Mail de prospection à destination d'une agence marketing qui change de CRM
Filtres utilisés :
- Industrie = agences marketing
- Technologie = HubSpot
- Signaux = migration en cours
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu que vous aviez basculé sur HubSpot.
Vous allez enrichir les données que vous allez migrer ?
D'expérience, c'est le bon moment pour s'assurer que les données insérées sont bien à jour (sans ça, compliqué de gérer les relances et le suivi pour les commerciaux).
On aide pas mal d'agences marketing à avoir une hygiène HubSpot avec des contacts et des entreprises à jour.
Est-ce que ça vaut un échange pour voir comment éviter de repartir avec un CRM bancal ?
Lien segmentation → email :
La techno + le signal suffisent pour rendre le message pertinent. L’email colle au moment précis de la migration.
4. Cold email à destination des entreprises du Retail suite à une nouvelle implantation
Filtres utilisés :
- Industrie = Retail
- Signaux = ouverture d'établissement
- Localisation = [Ville cible]
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu que [Nom entreprise] ouvre un nouvel établissement à [Ville].
D'expérience, c’est souvent déterminant d'arriver à cartographier votre marché, d'activer un pipe local rapidement pour créer de la traction.
On peut vous aider à identifier en quelques minutes les bons comptes dans cette zone, avec les contacts associés et leurs coordonnées.
On peut organiser une démo sur votre cas si vous le souhaitez.
Vous pouvez aussi commencar par tester par vous-même ici.
Lien segmentation → email :
La localisation rend le mail concret : on ne parle pas d’un concept vague mais de la ville où la société s’implante.
5. Modèle d’email commercial pour cibler les industriels qui ont plus de 100 employés
Filtres utilisés :
- Industrie = industrie manufacturière
- Taille = >100 employés
- Signaux = croissance forte
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu que [Nom entreprise] a dépassé les 100 employés.
À ce stade, beaucoup d’industriels voient leurs cycles s’allonger parce que la prospection devient trop dispersée, jamais uniformisée.
Chaque commercial a ses méthodes, ses sources et vous perdez du temps à accéder aux bonnes infos et aux coordonnées.
Pour éviter ça, on aide à cartographier les comptes cibles avec l'accès leur organigramme, les coordonnées des décideurs et à alimenter les commerciaux avec de la donnée à jour.
Ça peut valoir le coup de faire tester la plateforme par votre équipe ?
Lien segmentation → email :
Le seuil des 100 employés sert de repère concret pour introduire un problème typique (prospection dispersée). Chaque commercial pouvait être désorganisée mais à cette nouvelle étape de l'entreprise, cela risque de ne plus passer.
V. Exemples de mails de prospection sectoriels (avec intent data)
Parfois, le signal seul ne suffit pas : il prend toute sa force quand on le replace dans un contexte sectoriel.
Un recrutement n’a pas les mêmes implications dans le SaaS que dans l’industrie. Une expansion à l’étranger n’a pas les mêmes enjeux dans le retail que dans la formation.
Dans cette section, vous allez voir comment l’intent data + l’industrie se combinent pour donner des emails ultra-ciblés.
6. Message de prospection à destination des SaaS qui onboardient des SDR junior
Filtres utilisés :
- Industrie = SaaS
- Signaux = recrutement SDR junior
- Taille = 20–100 employés
Bonjour %FIRSTNAME%,
Chaque SDR qui démarre perd en moyenne 2 à 3 mois avant d’avoir un pipe exploitable.
Pendant ce temps, votre coût d’acquisition explose… et vos managers s’épuisent à coacher sur autre chose que la vente.
On aide par exemple %Entreprise1% et %Entreprise2% à fournir directement des listes enrichies à leurs SDR, pour qu’ils passent leurs premiers calls dès la semaine 1.
Ça vous dit que je vous montre ce que ça donnerait appliqué à [Nom entreprise] ?
Ou vous pouvez commencer par tester par vous-même ici.
Lien segmentation → email :
L’indice “junior” dans l’annonce d’emploi révèle un signal fort : manque d’autonomie. Le mail joue sur le coût du ramp-up.
7. Mail de prospection à une agence qui annonce une nouvelle offre sur Linkedin
Filtres utilisés :
- Industrie = agences marketing/conseil
- Signaux = annonce nouvelle offre sur LinkedIn
- Taille = 10–50 employés
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu que vous lancez une nouvelle offre suite à votre post LinkedIn.
Le risque, c’est de viser trop large et de brûler du budget marketing avant d’avoir validé le segment.
Avec Pharow, vous pouvez isoler en 10 minutes 100 comptes ultra-ciblés correspondant à vos critères (taille, croissance, signaux).
De quoi valider le marché avant d’investir davantage.
Vous voulez voir un exemple concret appliqué à votre offre ?
Lien segmentation → email :
On parle au moment exact du lancement, en soulignant le risque d’un go-to-market raté.
8. Exemple de message de prospection à destination d'une entreprise de l'industrie qui a un projet ERP
Filtres utilisés :
- Industrie = industrielle
- Signaux = projet ERP déduit d'une offre d'emploi
- Taille = >200 employés
Bonjour %FIRSTNAME%,
Quand une entreprise déploie un ERP, l’étape suivante est souvent de rationaliser aussi la partie commerciale.
Le problème, c’est d’identifier rapidement les bons interlocuteurs côté clients/prospects sans passer des semaines à cartographier les comptes.
On aide à construire ces cartographies en 1 clic grâce à la data enrichie.
Vous voulez voir à quoi ça ressemble concrètement ?
Lien segmentation → email :
Le signal ERP est utilisé comme déclencheur. Le copy va à l’étape suivante logique : rationalisation commerciale.
9. Mail de prospection à entreprise E-commerce qui recrute un country manager
Filtres utilisés :
- Industrie = e-commerce
- Signaux = expansion internationale d'une entreprise non française suite recrutement d'un country manager France
- Localisation = [Pays cible]
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu que [Nom entreprise] se développe vers [Pays].
Le point critique, c’est d’identifier rapidement les bons comptes locaux et de bâtir un pipe crédible dès le lancement.
On fournit des listes fiables, localisées et prêtes à activer.
Je peux vous montrer un exemple sur votre secteur.
Lien segmentation → email :
La localisation rend le mail concret. On colle au timing : l’expansion = besoin de pipe local.
10. Cold email à destination d'un organisme de formation qui a une offre B2B sur son site web
Filtres utilisés :
- Industrie = éducation / EdTech
- Mot-clé présents sur son site web : TPE - PME
- Taille = 10–200 employés
Bonjour %FIRSTNAME%,
J’ai vu que vous aviez une offre B2B dans la formation.
D'expérience, c'est fastidieux de cibler rapidement les bons interlocuteurs et d'accéder à leurs coordonnées.
Pharow permet de générer des listes ciblées de RH, Learning Manager, Head of People en quelques minutes.
Si vous le souhaitez, on pourrait organiser une démo adaptée à votre segment ?
Lien segmentation → email :
Le copy cite directement les personae parce que la segmentation les a fait ressortir. Résultat : chaque mot est concret et utile.
VI. Relancer efficacement : modèles et conseils
La majorité des prospects ne répondent pas à votre premier email.
Ce n’est pas forcément un non : souvent, le message est passé inaperçu, ou il n’était pas prioritaire sur le moment.
C’est pour cela que la relance est indispensable. En B2B, il faut en moyenne 4 à 6 touches (emails, appels, messages LinkedIn) avant de déclencher une vraie conversation.
Relancer ne veut pas dire harceler : il s’agit de varier l’approche, d’apporter de la valeur et de rester présent dans l’esprit du prospect.
Les principes d’une bonne relance
- Changer légèrement l’angle : ne pas répéter exactement le premier email.
- Varier les canaux : email, LinkedIn, appel.
- Rester court : un email de relance doit faire 3 à 5 lignes maximum.
- Apporter un élément nouveau : un insight, une ressource, un exemple client.
Exemple de séquence de relance
Email 1 (initial)

Relance 1 (J+3)

Relance 2 (J+7)

Relance 3 (J+14)

Dernière relance

Pour voir des exemples concrets de séquences d’emailing complètes, consultez notre article dédié
VII. Les erreurs à éviter dans vos campagnes d’emailing
Même avec une bonne méthode, certaines erreurs reviennent souvent et font chuter vos résultats.
Les éviter, c’est déjà prendre une longueur d’avance sur la majorité des équipes.

Cibler trop large
Vouloir parler à tout le monde revient à ne convaincre personne.
Exemple : envoyer le même email à toutes les PME de France, sans distinction de secteur ou de taille, produit des taux de réponse très faibles.
Mieux vaut affiner vos critères et concentrer vos efforts sur les comptes qui ressemblent le plus à vos clients existants.
Se baser uniquement sur l’intuition
Certains commerciaux construisent leur ciblage “au feeling” : “On a toujours travaillé avec ce type d’entreprise, donc continuons.”
Ce raisonnement est risqué : vous passez peut-être à côté de segments plus porteurs.
Un ciblage pertinent repose sur des données concrètes : signaux business, technologies utilisées, croissance ou recrutements.
Négliger l’évolution du marché
Un segment pertinent aujourd’hui peut devenir obsolète demain. Une entreprise en hypercroissance peut ralentir, une autre changer de stratégie.
Un fichier doit être vivant : il faut le revoir régulièrement pour rester en phase avec la réalité du terrain.
Travailler avec des données de mauvaise qualité
Des emails invalides ou des contacts obsolètes ruinent vos efforts. Vous perdez du temps et vous dégradez votre réputation d’expéditeur.
Vérifier et nettoyer ses listes avant chaque campagne est une étape indispensable pour maintenir de bons résultats.
Ne pas tester ni ajuster
Un ciblage ou un message n’est jamais figé. Ce qui fonctionne aujourd’hui peut perdre en efficacité demain.
Les campagnes doivent être testées à petite échelle, analysées, puis ajustées.
Cette boucle d’itération est ce qui fait progresser vos taux de réponse dans le temps.
VIII. Optimiser la délivrabilité et le taux d’ouverture de vos emails
Un email bien écrit ne sert à rien s’il termine en spam ou s’il n’est jamais ouvert.
Pour réussir vos campagnes, vous devez à la fois garantir la délivrabilité (que l’email arrive bien en boîte de réception) et le taux d’ouverture (qu’il soit réellement lu).
Travailler la délivrabilité
Authentifiez vos domaines
Configurez correctement vos enregistrements SPF, DKIM et DMARC.
Ce sont des signatures techniques qui prouvent que vos emails viennent bien de votre domaine. Sans elles, vous serez vite filtré en spam.
Réchauffez vos adresses
Un nouveau domaine ou une nouvelle boîte email doit envoyer progressivement : 20 mails par jour au début, puis augmenter petit à petit.
Si vous envoyez 300 mails dès le premier jour, les filtres vous bloqueront.
Contrôlez le volume
Envoyer un gros bloc d’emails d’un coup est suspect. Étalez vos envois sur la journée pour rester crédible aux yeux des serveurs.
Maintenez une base propre
Supprimez régulièrement les adresses invalides ou inactives.
Un trop grand nombre de rebonds dégrade votre réputation d’expéditeur et diminue vos chances d’atteindre la boîte de réception.
Augmenter le taux d’ouverture
Soignez l’objet
C’est le premier facteur d’ouverture. Il doit être court (3 à 4 mots), précis, et lié au contexte de votre prospect.
Exemple : “Votre levée récente” ou “Recrutement SDR Paris”.
Travaillez le texte d’aperçu
Ce sont les premières lignes visibles dans la boîte de réception. Un bon aperçu complète l’objet et donne envie de cliquer.
Exemple : “J’ai vu que vous recrutez 3 SDR à Lyon, une question rapide à ce sujet.”
Personnalisez vos envois
Un email générique se voit au premier coup d’œil. Mentionnez un signal, une actualité ou un poste précis.
Cela montre que votre message n’est pas un envoi de masse et attire l’attention.
Pour aller plus loin sur la mise en place d’une campagne de cold emailing, consultez notre guide en 7 étapes.
IX. Outils et automatisation : comment gagner en efficacité ?
La prospection par email demande de la rigueur. Entre la recherche, l’écriture, l’envoi et le suivi, le temps peut vite exploser.
Sans outils, vous risquez de perdre en efficacité, et vos commerciaux passent plus de temps à gérer qu’à vendre.
L’objectif n’est pas d’automatiser à outrance, mais de trouver le bon équilibre : laisser les outils gérer la mécanique et garder l’humain sur la personnalisation et le relationnel.
X. Checklist pour rédiger un email de prospection performant
Un bon email de prospection ne repose pas seulement sur une bonne idée mais sur la combinaison de plusieurs éléments bien exécutés qui permet de capter l’attention d’un prospect, de susciter son intérêt et de déclencher une réponse.
Voici une checklist complète à suivre avant d’envoyer vos emails, afin de maximiser leur impact.

1. Le ciblage
Un email efficace commence toujours par le bon destinataire.
- Assurez-vous que le prospect correspond bien à votre cible idéale (secteur, taille d’entreprise, fonction).
- Identifiez un signal concret qui justifie votre prise de contact : recrutement, levée de fonds, expansion géographique, usage d’un outil.
Un email bien ciblé montre que vous ne contactez pas au hasard.
2. L’objet de l’email
C’est la première chose que voit votre prospect : il détermine si l’email sera ouvert ou ignoré.
- Restez court et direct (3 à 4 mots maximum).
- Bannissez les expressions trop marketing ou vagues (“solution innovante”, “booster vos ventes”).
- Faites en sorte que l’objet reflète une situation réelle ou un problème concret.
Un bon objet promet de la pertinence sans chercher à manipuler l’attention.
3. L’accroche (les premières lignes)
Les premières lignes doivent convaincre le prospect que votre email n’est pas un envoi de masse.
- Faites référence à une actualité ou une information vérifiable (recrutement, levée, ouverture de bureau).
- Montrez que vous avez pris le temps de vous renseigner.
- Évitez les formules génériques comme “Je me permets de vous contacter…”.
C’est cette accroche qui décide si le prospect lit la suite.
4. La proposition de valeur
C’est le cœur de votre message : pourquoi le prospect devrait vous écouter.
- Expliquez ce qu’il va gagner : temps, efficacité, économies, rendez-vous qualifiés.
- Tenez-vous en à une seule phrase, simple et concrète.
- Reliez toujours votre bénéfice à la réalité du prospect.
Une proposition de valeur forte parle de résultats, pas de fonctionnalités.
5. La preuve sociale
Votre prospect veut savoir pourquoi il devrait vous croire.
- Appuyez votre message avec un exemple client ou un chiffre précis.
- Choisissez une référence proche du prospect (secteur, taille, problématique similaire).
La preuve sociale renforce votre crédibilité en montrant que vous avez déjà fait vos preuves ailleurs.
6. L’appel à l’action
Un email sans appel à l’action laisse le prospect dans le flou.
- Terminez par une question claire et facile à accepter.
- Préférez une demande concrète : “Êtes-vous disponible pour 15 minutes d’échange la semaine prochaine ?”.
- Évitez les formulations vagues (“Qu’en pensez-vous ?”).
Un bon appel à l’action réduit l’effort nécessaire pour répondre.
7. La forme et la lisibilité
Un message clair vaut mieux qu’un long argumentaire.
- Restez entre 80 et 120 mots.
- Utilisez des phrases courtes et un style direct.
- Aérez le texte avec des sauts de ligne.
- Évitez les pièces jointes et les liens au premier message.
Un email court et lisible a beaucoup plus de chances d’être lu jusqu’au bout.