Rédiger un bon cold email B2B demande plus que de l’inspiration.
C’est un exercice de précision : trouver la bonne accroche, le bon ton, et le bon enchaînement pour obtenir une réponse.
Et quand on débute, le plus efficace est souvent de partir d’un exemple concret.
Un modèle bien construit vous aide à comprendre ce qui fonctionne : la structure, la longueur, le rythme, les formulations à privilégier.
Dans cet article, vous trouverez :
- des exemples de cold emails B2B performants,
- des templates à adapter selon votre cible,
- et des conseils pratiques pour créer vos propres séquences et obtenir des rendez-vous.
1. Qu’est-ce que le cold emailing B2B ?
Le cold email B2B est un email envoyé à un prospect avec lequel vous n’avez encore jamais échangé.
C’est un message d’introduction, dont le but n’est pas de vendre immédiatement, mais d’ouvrir une conversation.
Un bon cold email :
- identifie clairement pourquoi vous contactez la personne,
- montre que vous comprenez son contexte,
- reste court, direct et simple à lire,
- se termine par une question précise, qui encourage la réponse.
2. Pourquoi utiliser des templates de cold email en prospection B2B ?
Quand on débute en cold emailing B2B, il est souvent difficile de savoir par où commencer.
Quel ton adopter ? Quelle longueur viser ? Que dire dans le premier message ?
Les templates (ou modèles d’emails) servent de cadre pour éviter les erreurs les plus fréquentes et gagner en efficacité dès le départ.
Gagner du temps et structurer sa séquence
Un bon modèle vous permet de partir d’une base solide, déjà testée sur le terrain.
Il vous aide à :
- structurer vos messages (accroche, contexte, proposition, question),
- garder un ton naturel et professionnel,
- assurer une cohérence entre les différents emails de votre séquence.
C’est un gain de temps énorme pour vos équipes commerciales, surtout quand vous envoyez plusieurs centaines de messages par semaine.
Au lieu de repartir de zéro à chaque campagne, vous partez d’un modèle éprouvé et vous adaptez les détails (nom, secteur, contexte).
Personnaliser sans repartir de zéro
Un bon template ne sert pas à copier-coller un message.
C’est une base de travail qui vous aide à aller plus vite sans perdre en pertinence.
L’idée, c’est d’adapter chaque email à votre cible :
En ajoutant une information concrète sur l’entreprise, une actualité, ou un signal repéré (recrutement, levée de fonds, nouvel outil, etc.).
Cette personnalisation montre que vous savez à qui vous parlez et pourquoi vous le contactez.
Et si toute votre équipe part de la même trame, vous gardez une cohérence dans le ton et la méthode, tout en restant flexible selon chaque prospect.
Mesurer, comparer, améliorer
Travailler avec des templates ne sert pas qu’à gagner du temps.
Cela permet aussi de mesurer la performance de vos campagnes.
En gardant une structure commune, vous pouvez tester :
- plusieurs formulations d’accroche,
- des variantes de questions,
- ou des appels à l’action différents.
Vous comparez ensuite les taux d’ouverture et taux de réponse pour identifier les meilleures versions.
C’est ce qu’on appelle l’A/B testing.
Exemple : tester deux objets différents sur un même message (“Levée de fonds 2024” vs “Phase de croissance RH ?”) vous montre rapidement lequel génère le plus d’ouvertures.
Cette approche transforme votre prospection en un processus d’apprentissage continu : vous n’envoyez plus “au hasard”, vous optimisez à chaque itération.
3. Les éléments clés d’un cold email efficace
Un bon cold email B2B n’est pas une question de talent d’écriture.
C’est une question de méthode.
Chaque phrase a un rôle précis : capter l’attention, créer de la pertinence et donner envie de répondre.
Voici les cinq éléments à maîtriser pour écrire un message qui suscite l’intérêt au lieu de finir dans la corbeille.
L’objet
L’objet est la porte d’entrée de votre email.
S’il n’accroche pas, votre message ne sera jamais ouvert.
Un bon objet doit être :
- court (3 à 5 mots maximum),
- sobre (sans majuscules, ni emoji),
- crédible (pas de promesse ou de formule marketing).
L’objectif est simple : faire comprendre en un instant de quoi vous parlez, sans vendre.
L’objet doit ressembler à une vraie ligne d’objet qu’un collègue pourrait vous envoyer.
Si ça ressemble à une pub, c’est raté.
L’accroche
Les deux premières lignes sont critiques : elles déterminent si votre email sera lu ou supprimé.
Elles doivent prouver que vous savez à qui vous écrivez.
Pour ça :
- Faites référence à un fait concret (actualité, recrutement, levée, contenu publié…).
- Montrez que vous avez compris son contexte ou ses priorités.
L’accroche ne sert pas à parler de vous.
Elle sert à montrer que votre message n’est pas un copier-coller.
Le corps du message
C’est le cœur de votre email.
Il doit expliquer pourquoi vous écrivez sans dérouler un pitch commercial.
L’idée n’est pas de convaincre, mais d’ouvrir la porte à une discussion.
Une structure simple fonctionne très bien :
- Un constat lié à sa situation.
- Une phrase sur la valeur que vous pouvez apporter.
- Une question pour lancer l’échange.
Si votre message parle plus de votre produit que du problème du prospect, reformulez.
Le call-to-action (CTA)
C’est la phrase finale de votre message, celle qui pousse à répondre.
Un bon CTA ne demande pas une démo ni un rendez-vous.
Il ouvre une conversation.
Une seule question suffit.
Trop de CTA = pas de réponse.
Le ton et la longueur
Un cold email n’a pas besoin d’être long pour être efficace.
Il doit être rapide à lire, facile à comprendre et agréable à recevoir.
Relisez votre email à voix haute.
S’il sonne “commercial” ou “automatique”, c’est qu’il faut le raccourcir.
4. Les étapes préalables à une séquence de cold emailing réussie
Avant même de rédiger le moindre message, il est essentiel de préparer le terrain.
Une campagne de cold emailing efficace repose sur trois piliers : une base de données fiable, une configuration technique propre, et une segmentation claire.
Avoir une base de données B2B fiable
Le succès de votre prospection dépend directement de la qualité de votre base de données.
Une base obsolète, incomplète ou mal ciblée entraîne des taux de rebond élevés, des messages envoyés aux mauvaises personnes et, à terme, une mauvaise réputation d’envoi.
Pour construire une base fiable, il faut s’appuyer sur des sources vérifiées et actualisées.
Avec Pharow, vous pouvez accéder à plus de 40 sources de données publiques (INSEE, INPI, LinkedIn, Indeed, Welcome to the Jungle, BODACC, etc.), afin d’obtenir des informations légales, financières, technographiques et sociales à jour.
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La plateforme enrichit ensuite automatiquement chaque contact via Dropcontact + Fullenrich (enrichissement en cascade), ce qui vous garantit des adresses e-mails professionnelles conformes au RGPD.

Enfin, vous pouvez activer ZeroBounce pour une double vérification des adresses et maximiser votre taux de délivrabilité avant l’envoi.

Configurer correctement votre domaine et votre boîte mail
Une bonne configuration technique est indispensable pour que vos emails arrivent bien en boîte de réception.
Un domaine mal paramétré peut envoyer vos messages directement en spam, même si votre contenu est pertinent.
Paramétrer DKIM, DMARC, SPF
Ces trois protocoles authentifient vos envois et prouvent aux serveurs de messagerie que vos emails sont légitimes :
- SPF (Sender Policy Framework) : autorise votre outil d’envoi (Lemlist, La Growth Machine, etc.) à utiliser votre domaine.
- DKIM (Domain Keys Identified Mail) : ajoute une signature cryptée à chaque email, garantissant son intégrité.
- DMARC (Domain-based Message Authentication Reporting and Conformance) : combine les deux précédents et indique comment gérer les messages suspects.
Un paramétrage complet de ces éléments augmente considérablement la confiance des serveurs de réception et améliore la délivrabilité de vos campagnes.
Chauffer votre adresse email
Avant d’envoyer en volume, il est nécessaire de “chauffer” votre adresse (warming).
Cela consiste à envoyer progressivement un faible volume d’e-mails vers des adresses fiables afin d’instaurer une réputation positive auprès des fournisseurs (Gmail, Outlook, etc.).
Commencez par 20 à 30 e-mails par jour, puis augmentez progressivement.
Certains outils comme Warmy, Mailreach ou Lemwarm automatisent ce processus.
Segmenter vos prospects B2B
La segmentation permet de ne pas traiter tous vos prospects de la même manière.
C’est ce qui fait la différence entre une campagne générique et une campagne performante.
Pourquoi segmenter vos prospects ?
Segmenter, c’est organiser vos contacts en groupes homogènes selon des critères précis :
- Taille d’entreprise (CA, effectif)
- Secteur d’activité
- Poste ou fonction du contact
- Technologie utilisée
- Signal d’affaires (recrutement, levée de fonds, expansion géographique…)
Cette étape vous permet d’adapter votre message à chaque groupe.
Par exemple, un Directeur Marketing d’une PME tech à Paris n’a pas les mêmes besoins qu’un Head of Sales d’un grand groupe industriel.
5. 13 modèles et templates de cold emails pour différents cas d’usage
Modèles pour la vente
Objectif : déclencher un premier échange commercial.
Ici, le but n’est pas de vendre immédiatement, mais de créer une ouverture de discussion.
Modèles pour le networking
Objectif : créer un lien professionnel, sans intention de vente directe.
Modèles pour le SEO
Objectif : proposer un partenariat ou un échange de liens de manière naturelle et professionnelle.
Modèles de relance
Objectif : relancer un prospect sans être intrusif, en apportant une nouvelle valeur.
Modèles multicanal (email + LinkedIn)
Objectif : combiner les canaux pour augmenter les points de contact et la pertinence.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre article sur les 10 exemples de mails de prospection B2B.
6. Comment personnaliser et optimiser vos cold emails
Un cold email efficace ne commence pas par un bon objet, mais par un bon ciblage.
La personnalisation ne sert à rien si vous n’écrivez pas aux bonnes personnes.
Avant de rédiger, il faut donc savoir à qui vous vous adressez, pourquoi, et à quel moment.
Définir votre ICP et votre buyer persona
Tout part de là.
Votre ICP (Ideal Customer Profile) correspond au type d’entreprise qui a le plus de chances d’acheter votre solution.
Votre buyer persona représente la personne précise à qui vous allez écrire.
Une fois ce cadre défini, vous pouvez chercher ces entreprises et ces profils précis dans votre outil de prospection.
Cibler et segmenter avec Pharow
C’est là que Pharow fait la différence.
La plateforme vous permet de trouver et filtrer vos prospects en quelques clics, grâce à plus de 1 300 filtres magiques : secteur, taille, technologies, signaux de croissance, localisation, fonctions, etc.
Concrètement, vous pouvez rechercher des profils très précis, comme :
- Poste : Directeurs marketing
- Activité de l’entreprise : Développement de logiciels
- Technologies utilisées : HubSpot
- Dynamique récente : Levée de fonds en 2024
- Effectif : Entre 50 et 200 salariés
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En combinant ces filtres, Pharow vous aide à segmenter finement votre marché et à contacter uniquement les entreprises pertinentes pour votre offre.
Pharow ne se limite pas à identifier les bons profils :
la plateforme enrichit automatiquement chaque fiche avec les informations essentielles : lien LinkedIn, site web de l’entreprise, et adresse e-mail professionnelle, grâce à son système d’enrichissement en cascade Dropcontact + Fullenrich.
Et pour sécuriser vos envois, vous pouvez activer ZeroBounce, qui vérifie la validité de chaque adresse avant l’export.
Résultat : une base propre, un taux de délivrabilité élevé, et moins de bounces.
Une fois votre liste prête, vous pouvez :
- l’envoyer vers vos outils d’envoi (Lemlist, La Growth Machine, etc.),
- ou l’exporter en CSV pour un usage manuel.
Vous obtenez ainsi une liste personnalisée, ciblée et exploitable immédiatement.
Contextualiser vos messages
Une fois votre cible bien définie, l’étape suivante consiste à contextualiser votre message.
Cela signifie adapter votre email en fonction d’un élément concret lié à votre prospect : un événement récent, une technologie utilisée, ou un signal d’affaires identifiable.
Dans le cadre de l’exemple précédent, vous pouvez par exemple évoquer :
- la levée de fonds récente de l’entreprise,
- ou l’utilisation d’HubSpot dans leur stack marketing.
Ces éléments donnent du sens à votre prise de contact.
Votre email n’apparaît plus comme un message générique, mais comme une approche ciblée et pertinente, qui montre que vous avez pris le temps de comprendre le contexte du prospect.
Mesurer et ajuster vos résultats
La personnalisation ne suffit pas : il faut savoir ce qui fonctionne réellement.
Pour cela, suivez vos indicateurs clés à chaque campagne. Ils vous permettront d’ajuster vos messages, votre ciblage et vos séquences au fil du temps.
Les principaux KPI à suivre :
Multiplier les points de contact
Une campagne performante ne se limite pas à l’e-mail.
Alternez les canaux : LinkedIn pour amorcer le contact, email pour approfondir, téléphone pour conclure.
Pharow vous aide à centraliser toutes ces données pour savoir qui contacter, quand et comment, sans perte de temps ni doublon.

